L’Assemblée des Femmes soutient Djemila Benhabib

L’écrivaine et journaliste Djemila Benhabib, Prix international de la laïcité 2012 et finaliste du Prix Simone de Beauvoir en 2013, auteure du célèbre livre Ma vie à contre-Coran, est actuellement poursuivie en justice, au Québec, pour diffamation par un établissement scolaire privé musulman.
Je soutiens Djemila
 
L’écrivaine et journaliste Djemila Benhabib, Prix international de la laïcité 2012 et finaliste du Prix Simone de Beauvoir en 2013, auteure du célèbre livre Ma vie à contre-Coran, est actuellement poursuivie en justice, au Québec, pour diffamation par un établissement scolaire privé musulman.
 
On lui reproche d’avoir tenu des propos « diffamatoires », « anticoraniques » et « antiislamiques » lors d’une entrevue radiophonique sur la chaine québécoise du 98.5 FM, le 8 février 2012, dans laquelle elle critiquait vertement les enseignements ainsi que les méthodes pédagogiques dispensés dans cette école telle l’obligation du port du voile islamique pour les élèves, et ce à partir de la 4ème année (9 ans). (Pour prendre connaissance de l’ensemble des détails de cette poursuite, se référer au site Internet : jesoutiensdjemila.org)
 
Cet établissement privé confessionnel qui offre des services au niveau du préscolaire, du primaire et du secondaire, est subventionné par le gouvernement du Québec à raison de 400 000 $ par année, en plus de ses nombreux soutiens islamistes à l’échelle nationale et internationale. C’est notamment grâce à ses puissants relais avérés, que l’école a organisé une campagne pour financer sa poursuite.
 

En brandissant le spectre du harcèlement judiciaire à l’endroit de l’écrivaine Djemila Benhabib l’objectif est clair : mettre à genou et museler une intellectuelle libre et une militante féministe et laïque engagée qui porte courageusement le combat contre l’islamisme et ses terribles dérives et qui dénonce les incohérences et les contradictions du système multiculturaliste. C’est une affaire politique et un procès idéologique qui se joue. C’est pourquoi nous souhaitons lui exprimer notre entière solidarité et vous invitons à participer à Paris (IIème), à la soirée de solidarité, en sa présence qui aura lieu le jeudi 13 février 2013, à 19h00 Espace Jean Dame, 17 rue Léopold Bellan, ( Places limitées, inscription obligatoire auprès de : )

Le 4 février, la présidente de l’AdF adressait une lettre de soutien à Djemila Benhabib. La voici intégralement retranscrite : 

« Chère Djemila,
Votre engagement féministe sur tous les fronts où il y a atteinte à l’égalité entre les femmes et les hommes rejoint celui de l’Assemblée des femmes qui, depuis sa création par Yvette Roudy en 1992, lutte pour les droits des femmes dans tous les domaines, que ce soit en France ou dans le reste du monde. 
Comme vous, chère Djemila, l’Assemblée des femmes se reconnaît dans « une humanité en mouvement, débarrassée des carcans ethniques et religieux », c’est-à-dire dans une humanité où le concept de laïcité permet de lutter contre toute tentative obscurantiste et contre la bigoterie, comme vous le dites si bien.
Nous sommes fières d’avoir vu la ville de Paris vous décerner le Prix International de la Laïcité, à vous qui avez toujours su montrer les dangers de l’Islam politique, avec son cortège de volonté liberticide, d’atteinte aux libertés individuelles et à celles des femmes plus particulièrement, de fanatisme et de violence.
Merci de mettre en lumière le grand aveuglement dont font preuve nombre de dirigeants- dans nos démocraties occidentales – face à l’Islam politique qui les menace. 
Nous vous soutenons de toutes nos forces, Djemila : il ne faut pas que l’obscurantisme gagne encore de nouveaux territoires. Il en va de la liberté des femmes à être actrices de leur destin et de l’avenir de nos démocraties.
 
Avec toutes mon amitié et mon admiration.
 
Danielle Bousquet »
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